Utérine comme « sœur utérine » : la seule des enfants de Marie Théodose à ne pas être une PORTEVIN (du moins génétiquement).
Aimée Léocadie GLUTRON est la première fille de Théodose MAUREY et de son premier mari Jean Christophe. Elle nait à Brosville, dans l’Eure, en février 1812.
Le 31 décembre de la même année, son père est retrouvé mort sur le chemin entre Bérengeville et Quitteboeuf. En septembre 1813, un frère posthume, Jean Christophe, nait et décède le jour suivant.
Deux mois plus tard, en novembre, Théodose MAUREY épouse Charles Amand PORTEVIN.
Après la naissance d’Augustine et de Pierre Louis, Aimée suit sa mère et son beau-père dans le Loiret à Mareau-aux-Bois.
Elle se marie à Mareau, en 1831, à l’aube de ses vingt ans, avec Laurent Symphorien DOUSSINAULT, un menuisier natif de Neuville-aux-Bois où le couple s’installe et fonde son foyer.
Pendant ce temps-là, le reste de la famille part s’installer dans l’Yonne. Après le décès de Charles Amand PORTEVIN en 1840, Théodose MAUREY retourne s’installer à Neuville-aux-Bois (date estimée entre 1841 et 1847). Est-elle partie rejoindre sa fille et sa famille ? C’est la seule hypothèse qui expliquerait ce retour dans le Loiret.
Laurent Symphorien et Aimée Léocadie auront cinq enfants, dont trois qui atteindront l’âge adulte : trois fils, tous menuisiers comme leur père.
Les relations entre Aimée GLUTRON et Augustine PORTEVIN, les deux seules à être restées dans le Loiret, semblent moins faciles à établir qu’entre les cousins de Paris. Les deux sœurs et leurs descendances se côtoyaient-elles ? Aucun des membres de l’une des familles n’est présent comme témoin aux événements de l’autre, ce qui ne veut pas non plus dire qu’ils n’étaient pas présents…
Aimée Léocadie GLUTRON décède à Neuville le 24 mars 1895, à 83 ans. Elle est l’avant-dernière des enfants de Théodore à s’éteindre, laissant une descendance assez nombreuse à Neuville-aux-Bois.
A demain pour la lettre V…Petit indice : retour en gare !
Les épis de Beauce 